Assemblée Générale 2020

7-8 mars 2020 à Caumont (Normandie)

Pour notre Assemblée Générale 2020, nous avons décidé d’aller visiter les carrières de Caumont, proches de Paris et que la plupart d’entre nous ne connaissions pas encore.

Rendez-vous est pris samedi matin à la Cité Universitaire, pour faire la route ensemble vers la Normandie. Nous serons peu nombreux, une seule voiture fait le trajet : Julien, Guillaume, David et moi. Bertrand est arrivé la veille à Rouen, il nous rejoindra sur place. La route se passe sans encombres, malgré quelques détours qui nous font visiter la banlieue sud parisienne …

Nous arrivons au gîte un peu avant midi ; celui-ci est dans une ancienne bâtisse, il est assez sympa et accueillant, tout comme sa propriétaire. Nous y aurons largement la place de dormir, et d’y faire l’assemblée dans la pièce principale dotée d’une grande table (et d’un grand canapé !). Après avoir pris possession des lieux, nous allons nous chercher des pizzas à emporter, puis allons faire les courses pour le dîner et le lendemain.

Enfin, nous arrivons à l’entrée de la carrière des Maquisards en milieu d’après-midi. Les spéléos locaux ont été prévenus et nous ont donné quelques indications, aucun problème pour accéder à l’intérieur. La première partie que nous visitons est celle rachetée par la FFS ; les cavages y sont très larges (et assez photogéniques), et la carrière coupe quelques vides karstiques. Nous passons ensuite via l’extérieur, puis par une chatière, dans la deuxième partie de la carrière ; celle-ci est très étendue, et également assez connue : on y trouve les vestiges d’une usine allemande datant de la deuxième guerre mondiale, cathédrale de béton brut en bon état de conservation (si on excepte les parties où le plafond s’est effondré). On y trouve également une rivière souterraine qui traverse la carrière ; nous allons explorer l’amont, puis Bertrand passera par quelques tronçons, entre deux tranchées exploitées (les autres préférant faire le tour par les galeries !). Nous nous baladons plusieurs heures dans cette partie, avant d’atteindre le point de passage vers la carrière dite “des Grandes Carrières”. Son nom n’est pas usurpé : les volumes et les cavages y sont immenses ! Et encore, la nuit étant tombée dehors, les cavages monumentaux ne ressortent pas dans toute leur splendeur. Nous visitons une partie de cette carrière, mais l’heure avance … l’assemblée est censée avoir déjà commencé ! Nous tentons une sortie par un des cavages, sans succès, et revenons donc sur nos pas pour sortir de la carrière. Le temps de se changer, de vider l’eau des bottes, et de refaire la route jusqu’au gîte, nous arrivons vers 23h (oups !). David se met en cuisine pendant que le bureau débute l’assemblée ; nous mangeons, puis continuons à discuter jusqu’à 2h30 du matin, ou tout le monde décide d’aller dormir un peu et de continuer le lendemain.

Après une courte nuit, nous reprenons l’AG vers 10h30, pour 2 heures supplémentaires. Bertrand nous quitte, nous restons donc à 4 pour déjeuner. Puis vient déjà l’heure de rentrer, pour ne pas tomber dans les bouchons de la fin d’après-midi ; la route du retour se passe bien, nous arrivons à Cité U vers 17h et rentrons chacun chez nous, après cet excellent weekend … et avec du pain sur la planche pour la suite !

CR rédigé par Sven

Participants :
Bertrand, David, Guillaume, Julien, Sven

Gouffres équipés
Aucun

TPST : environ 7 heures

Le Lot à Pâques

20-22 Avril 2019 à Loubressac

Interclub

Ce week-end de Pâques 2019 s’est organisé autour d’un inter-club : Thibault C, Philippe et Matthieu pour le SCSH, Guillaume et Sven (amis de Thibault) pour le Spéléo Club de Mongeron (91).
La plupart des personnes connaissant peu le Lot, nous avons décidé de visiter des classiques. Notre hébergement à Loubressac se révèle être un “gîte spéléo” tenu par un ancien du Spéléo Club de Saint-Céré.

Un samedi à Planagrèze

Jean-Louis qui avait décidé de nous rejoindre en guest star pour cette sortie avec un rendez-vous fixé à 9h à l’entrée de la cavité espérait que nous sérions le seul groupe de la journée. Ce qui fut heureusement le cas.
Chacun équipe à tour de rôle et la sortie se passe tranquillement avec une pause repas à la rivière suspendue puis une descente jusqu’au ponton de bois pour les plus motivés. Pour l’anecdote, les planches du ponton sont tellement humides qu’elles sont devenues molles. La seule manière de rester en sécurité est de poser les pieds sur les étais présentes aux extrémités. En dessous la nappe phréatique d’un bleu clair et profond nous fait de l’œil avant que nous entamions la remontée.
La sortie aura duré 9h.

Le dimanche aux Jonquilles

Je décide d’emmener le groupe dans le gouffre des Jonquilles. Cela fait plusieurs années que j’espérais y retourner car la dernière fois j’avais buté sur les tests de grossesse de l’entrée naturelle…
Histoire d’assurer le coup (et de ne pas en dégoûter certains) nous passons par la buse. A notre arrivée une corde déjà en place est marquée …. du GSR ! Ce sera donc une sortie région H. Nous rencontrons les membres de l’autre groupe au pied du puits. Ces derniers nous informent qu’ils enchaineront avec la grotte de Murel, son tunnel SNCF et son spéléoduc. Nous prenons le temps de parcourir la galerie amont et d’aller voir la rivière. Après cinq heures sous terre nous décidons d’aller nous reposer autour d’une bière à Martel avant de rentrer au gîte.

Le lendemain sera dédié au nettoyage dans les eaux du lavoir qui se trouve à proximité du gîte et dont nous retiendrons l’adresse pour les prochaines sorties !

CR rédigé par Matthieu (SCSH)

Participants :
– CSM 91: Guitou, Sven
– SCSH 44 : Thibault C, Matthieu, Philippe

Igue de Planagrèze
Profondeur atteinte : -184m
TPST : 9h

Event des Jonquilles
Profondeur atteinte : -31m
TPST : 4h

Sortie de fin d’année dans le Doubs

15-16 Décembre 2018 à Montrond-le-Château

Le Brizon

Voilà enfin le vendredi du départ en week-end spéléo, direction Montrond-le-Château, dans le Doubs. Je suis heureux d’y être car c’est la première sortie que je fais depuis plus d’un an, et parce que la sortie a été plutôt difficile à organiser ! Me voilà donc chez Éric. Il a gentiment déjà fait les courses et préparé le repas du samedi soir à l’avance, on peut donc se concentrer sur la spéléo. Nous discutons donc un peu et décidons des objectifs pour le week-end : le trou principal sera le Brizon, puis comme trou du soir et/ou TDD le gouffre d’Ouzène et les Ordons, pour lesquels j’ai particulièrement insisté (à lire, le CR de notre sortie de novembre 2016 pour comprendre pourquoi !). Nous préparons donc les kits avec le matériel nécessaire pour ces objectifs. Le temps de faire tout ça et de manger un morceau, Noé arrive. Julien suivra ensuite ; dès son arrivée, nous partons vers Montrond-le-Château : il se fait tard !
Arrivés au gîte spéléo du GCPM à 2 heures du matin, nous déchargeons tous nos sacs et nous installons, malgré une petite frayeur : notre réservation avait été mal notée, et notre refuge était verrouillé ! Heureusement, nous avons trouvé la clé et avons pu ouvrir la porte, allumer les chauffages (brr !), puis finalement aller nous coucher vers 3 heures pour être d’attaque avant l’après-midi le lendemain.
Nous arrivons finalement à l’entrée du Brizon à 13 heures le samedi. Nous estimons un TPST de 6 heures, auquel nous ajoutons 2 heures de marge, car je vais me charger de l’intégralité de l’équipement, une première pour moi sous terre ! Le trou est broché et ne pose pas de difficulté majeure. De plus, nous avons la chance de bénéficier d’une météo idéale, et le trou est totalement sec (alors qu’il s’agit d’une perte d’un ruisseau, qui peut être franchement actif) ! La descente commence bien, j’ai quelques hésitations dans le P33, et nous finissons par arriver à sa base, où un coin idéal nous attend pour le déjeuner. Puis nous reprenons notre descente dans la deuxième partie du gouffre, composée presque uniquement de passages étroits, changement radical par rapport aux grands puits précédents ! Nous finissons par toucher le fond, à la côte -111 mètres, après 5 heures de descente ; on a été un peu lents … Nous n’avions malheureusement aucun APN pour ramener un souvenir du fond, aussi restons-nous une dizaine de minutes en bas, pas plus. Pour la remontée, je vais encore être le premier, Noé et Julien se répartissant le déséquipement sous la supervision d’Éric. La remontée prend également un peu plus de temps que prévu ; à un endroit où j’avais réussi à ne pas provoquer de frottement, dans la remontée du P33, Éric décide de modifier l’équipement pour permettre au reste de l’équipe de remonter sans souci. Vu que le temps commence à presser si on veut rester dans la durée annoncée, tout en restant à portée de voix du reste de l’équipe, je monte un peu plus rapidement, puis fini la remontée en éclaireur pour prévenir que tout va bien. Je laisse deux kits à la base du P8 d’entrée, car je souhaite juste remonter donner le coup de fil puis redescendre pour ne pas rester dehors au froid. Mais d’une part, il ne fait pas si froid que ça dehors, et d’autre part, le temps que je capte du réseau et que je passe l’appel, en revenant au gouffre je vois Noé qui remonte … avec mes deux kits en plus des siens ! Si je peux éviter un deuxième aller-retour du P4+P8, moi ça me va ..! Nous retournons tous les deux à la voiture, mais … n’arrivons pas à ouvrir le coffre ni à allumer le moteur pour faire chauffer l’habitacle ! Nous nous occupons donc du matériel jusqu’à ce qu’Éric arrive, qui ouvre le coffre puis allume le moteur sans aucune difficulté … nous ne comprenons toujours pas ce qu’il s’est passé ! Nous pouvons donc commencer à ranger, à nous changer … Julien revient en dernier, après un temps relativement long (on commençait à se demander si tout va bien), avec la fin du matériel ; il était drôlement chargé, et a été bien courageux de fermer la marche ! Nous finissons de tout charger et rentrons au gîte à 22h, 1 heure environ après que j’ai rejoint la surface. Le TPST dans le Brizon aura donc été de 8h : c’est long !
Nous dînons le poulet à la crème avec petits pois et carottes préparé par Éric, apprenant au passage que Noé est végétarien ; oups ! Apéro, bonne bouffe … nous allons nous coucher vers minuit et quelques, après avoir décidé d’abandonner Ouzène pour faire les Ordons comme TDD.

Les Ordons, la revanche

Lever vers 9h le lendemain, petit-déj, préparation, puis direction les Ordons ! Le temps est encore clément ce matin, on a eu de la chance ce week-end. Ce sera Noé qui va équiper pour sa première “en vrai” également. Nous arrivons donc au trou à 11h, tous les 4 même si Éric fait l’impasse sur la descente (mais lui connait l’emplacement du gouffre, il va nous guider), avec un kit d’équipement cette fois-ci (!) simple : une C50 et quelques mousquetons. L’équipement est simple mais entraîne tout de même quelques discussions. Nous nous engageons et touchons rapidement le fond du puits d’accès : effectivement, la cavité est classe ! Nous explorons l’intégralité du gouffre, suivant le “chemin” délimité au rubalise par les spéléos locaux. Plein de belles choses, un beau volume … bref, un chouette TDD. Nous finissons par remonter, Julien déséquipe, et nous revoilà dehors, vers 13h : TPST de moins de 2 heures, nickel.
Nous rentrons au gîte … à pied, et retrouvons Éric qui s’était occupé du matos pendant ce temps. Le temps de ranger un peu, d’aller payer, chercher le pain etc., nous déjeunons, puis finissons le rangement de toutes nos affaires et le nettoyage du gîte. Nous partons à 16h pour rentrer en région parisienne. Éric nous dépose à Montgeron, et nous nous disons finalement au revoir après ce beau week-end finalement bien rempli ! Julien et moi déposerons Noé à la gare puis irons manger une pizza à Paris, avant de rentrer chacun chez soi … heureux des deux jours écoulés et impatients d’être à la prochaine sortie.

CR rédigé par Sven

Rivière souterraine de Francheville
Gouffres équipés : le Brizon, les Ordons
Participants : Éric, Julien, Noé, Sven
Profondeur atteinte : -111
TPST : 8+2 = 10h